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Un ciel d'étoiles et de mots...
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18 mai 2006

La maison bleue...

C’est une maison bleue accrochée à la colline… ici s’arrête la ressemblance avec la chanson de Maxime Leforestier. C’est une maison bleue, qui semble hésiter entre la terre et le ciel, face à la mer, face au port de Valparaiso, un horizon qui appelle les rêves secrets de voyages…Il y a tant et tant de voyages à faire, à imaginer… Alors habiter une ville portuaire, une ville de cargos en partance vers tous les coins du monde, c’est déjà partir un peu ! c’est un peu de soi que les voyageurs en errance entre deux traversées au long cours emportent avec eux… Peindre Valparaiso, ses couleurs, ses rêves, imaginer sur le balcon suspendu de la maison bleue partir comme sur les ailes d’un oiseau, imaginer la nuit qui tombe sur Valparaiso, les lumières du port qui scintillent comme des milliers d’étoiles éclairant la mer. C’est beau un port la nuit, au Chili ou ailleurs ! Le monde est petit dit-on, mais il est grand de tous nos rêves… falaise_insolite_architecture_marie_christine_legot1 Photo Marie-Christine Legot A quai « Pourquoi les bateaux seraient-ils plus beaux à Valparaiso qu'au Havre ou à Boulogne-sur-Mer ? Pour le savoir, il faut grimper, gravir les sommets. Comme ce vieil homme assis sur le bord de la route et qui me dit : - Quand tu connaîtras la couleur du dos des condors, c'est que t'auras assez grimpé ! Ce vieil homme était comme échoué aux pieds de la Cordillère, emporté par les vagues d'immigration dorées de la rumeur de l'or. Il ajouta : - Qu'est-ce tu crois, compa, j'étais pas n'importe quel chercheur d'or, moi ! J'étais chercheur d'or... sur le cou des femmes du monde ! Son oeil brillait encore du désir de les conquérir toutes, ces Chiliennes élégantes qui vous attrapent dans leurs cheveux comme des pêcheurs attrapent les thons dans leur filets. Je m'éloignais alors quand il me dit : - Tu vas où là ?" Je répondis tout sourire : - Valparaiso, me remémorant mon arrivée en cargo quelques mois plus tôt. Il resta muet, ses yeux brillaient encore, mais c'était la marée qui montait dans ses yeux. Ses mains se serraient sur ses loques comme elles avaient dû serrer les amarres, les câbles, les rames. Voilà pourquoi les bateaux sont plus beaux à Valparaiso, parce que pour arriver jusqu'ici, ils ne pouvaient pas mentir. » Bertrand .C (http://bertrand-bertrand.over-blog.com/)
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Commentaires
B
ben, là, je suis touché...<br /> merci...<br /> ;-))
N
j'ai pensé à tes mots sur la montagne, je suis montée si haut que j'ai vu le dos des aigles<br /> ...<br /> chercher ses limites, accepter de les atteindre, pousser un peu plus loin et supporter de s'arrêter
N
superbe ! texte et image
K
Elle est démente cette maison!!!
Un ciel d'étoiles et de mots...
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